mardi 28 juin 2016

28/06/16 Petit additif facétieux

Quelques instantanés de la vie quotidienne :

Déplier la tente est toujours un plaisir :

La replier, c'est parfois autre chose !

L'organisateur Laurent Roy le dit : le raideur est radin. Il n'y a qu'à voir la figure de certains lorsque l'accorte serveuse ouzbèque présente l'addition :



 enfin, il faut parfois aussi savoir partager :



A bientôt pour d'autres images.


Mardi 28 - entrée en Khirgizie

Départ à 5h30 du matin pour une longue étape de 650km de route jusqu'à Osh en Khirgizie. Petit incident technique vite réparé par les mécaniciens émérites du raid.

Nous passons de la plaine vers le plateau du Ferghana, dense région agricole, en traversant un col à 2000m. Ligne droite de 100km longée de peupliers entre rizières, champ de blé et de maïs derrière lesquels se détachent les premiers sommets entre 3000m et 4000m.


Après de nombreux contrôles de police, car le Ferghana est une région sensible de conflits intérieurs et extérieurs, nouvelle frontière pénible à franchir pour sortir d'Ouzbékistan.
Attente pour sortir d'Ouzbékistan

La différence ethnique est marquée au passage des frontières alors que les paysages évoluent graduellement.
Il fait beau et chaud, ce que nous savourons avant de partir demain dans le froid des montagnes.

lundi 27 juin 2016

Samarkand - 27 juin

Grasse matinée : lever à 7h30. Visite de la ville et de monuments récemment restaurés: Mausolée de Tamerlan, le fameux Régistan,  ensemble de 3 madrasas et d’une mosquée, nécropole Shah-i-Zinda et l’observatoire d’Ulug-Beg, astronome du XVé siècle. Contraste entre les monuments bien dégagés au bord de grandes avenues soviétiques et les quartiers qui subsistent de la vielle ville aux ruelles étroites et animées. 


dimanche 26 juin 2016

Ouzbekistan 23-26 juin

Jeudi 23
Avitaillement au marché de Khiva, coloré et vivant. 
Les « rues » qui entourent la vieille ville et les routes alentours sont totalement défoncées. Heureusement, nous avions fait réviser nos dentiers avant de partir et nous sommes arrivés avec toutes nos dents.  Finalement lorsque nous atteindrons les pistes sableuses dans le Kyzylkoum elles nous paraîtront confortables. Le Kyzylkoum est un désert de sable avec assez de végétation pour des troupeaux de vaches, de chèvres et de chameaux. Des écureuils du désert se carapatent devant nous. Deux arrêts chaleureux (c’est presque trop dans ces températures): l’un chez un berger isolé qui nous invitait à prendre le thé et nous a fait visiter sa yourte, le deuxième dans un village à la fin de la piste où tous les habitants allongés sur des tapis prenaient le frais sous des dais. Arrivée à 18h au bord de 2 lacs salés dans la dépression de Ming Bulak pour profiter du coucher de soleil dans la fraicheur à 37° de la fin d’après-midi.  Du haut de notre dune où étaient plantées les tentes, dans la nuit, la lune s’est levée sang de bœuf, le lac luisait de son sel argenté. De tous les côtés de la boussole, c’est l’infini.





Vendredi 24
Lever tôt, toujours tôt, avec comme tous les jours le point matinal de Laurent qui nous donne un aperçu des joies de la journée. Grande journée de piste plutôt confortable,
 toujours dans le Kyzylkoum. Des flancs de colline rouges, de la végétation sombre par endroits et des lacs salés en exploitation. Cela ne paraît pas bien dynamique. Nous croisons quelques ouvriers ou exploitants qui travaillent encore à la main. Ils sont totalement emmitouflés pour ne pas être grillés par l’albedo et le sel. Toujours des troupeaux. 
Nous terminons par des salins avant le bivouac près d’un camp de yourtes où nous dinons.











Samedi 25
Petite étape jusqu’à Boukhara après le ravitaillement en fuel par un camion commandé pour nous. Le gas-oil ne se trouve pas dans les stations-service en Ouzbékhistan.  Visite de Boukhara dans la chaleur (37° sans vent). Boukhara la splendide, carrefour culturel et commercial dont l'agitation soulève la poussière des croisements humains. Les bâtiments ont comme à Khiva été refaits par les soviétiques et la vie est bien tranquille. Remarquable architecture mais ville-musée.

 Le soir la ville s’anime autour des pièces d’eau et les familles déambulent dans une ambiance sympathique.

Dimanche 26

Poursuite de la visite de Boukhara le matin hors du périmètre touristique: le mausolée d’Ismael Samani, le plus ancien du monde musulman (Xè) en briques dans des appareillages variés et Thcor Minor, une petite mosquée avec 4 minarets. Court voyage l’après-midi vers Samarkand que nous visiterons demain car nous y restons pour ne repartir que mardi.

mercredi 22 juin 2016

20 au 22 juin. Turkménistan

Arrivés à Khiva, nous retrouvons internet et voici le détail de notre traversée du Turkménistan.
Lundi 20 Ashqabat _ Dervaza
Grasse matinée, approvisionnement au marché russe pour 2 jours de désert. Visite du musée national avec de belles collections de l’antiquité à partir du VIIè millénaire et rhytons parthes exceptionnels. Départ dans l’après-midi pour la traversée du désert du Karakorum, après un deuxième tour dans Ashqabat la nouvelle Rome du désert, où les kitchissimes déploiements d’arches et de colonnes grotesco-romaines défient la raison. Grande route droite, mais chaotique, vers le Nord. Bivouac à côté du cratère de Darvaza où un puits de gaz enflammé accidentellement dans les années soixante-dix brûle toujours. Diner et nuit au chaud. Le camping est vraiment un sport d’été.



Mardi 21 Désert du Karakorum
200 km de piste vers le Nord du Turkménistan le long d’un gazoduc et de sa ligne électrique. Désert de sable avec de la végétation basse de buissons épineux et de saxaouls (arbustes à petites feuilles), des varans, des écureuils des sables. Arrivée en milieu d’après-midi au bord du canal de Dashogouz construit par les soviétiques pour l’irrigation de champs de coton. Bain rafraîchissant après 5 heures de piste partiellement ensablée et une température extérieure de 37°. Le vent relativement élevé est une bénédiction : il nous permet de supporter la chaleur avec plaisir. Il est bien agréable de ne pas arriver trop tard au bivouac pour avoir un peu de temps de repos : atelier lecture-écriture-sieste avant l’apéritif.





Mercredi 22 Entrée en Ouzbekistan

Après une nuit fraiche et bien agréable au bord du canal, lever à 5h30 pour poireauter à la douane jusqu’à 13h30. Visite de Khiva après quelques kilomètres de mauvaise route. Belle rénovation soviétique de l’ancienne capitale du Khorezm ; constructions de briques avec faïences colorées. 



dimanche 19 juin 2016

19 juin Ashqabat

Arrivés à Ashqabat, capitale du Turkménistan, nous retrouvons Internet et pouvons mettre à jour le blog après une petite semaine à traverser le nord de l’Iran d’ouest en est. En voici un résumé.

Lundi 13
Départ d’Agri en Turquie. Après quelques kilomètres, le mont Ararat surgit au détour de notre sommeil et d’un col. Le sommet enneigé se détache sur le ciel bleu, il est majestueux.



Arrêt à Dogurbayavit pour le ravitaillement avant le bivouac. 
Les menus de salades de tomates, courgettes en fines lamelles et feta n’ont plus de secrets. Les boulangers ont du bon pain qu’ils vendent chaud. Visite du palais d’Ishak Pasha, construit au XVIIè, dominant le plateau.
Arrivée à la frontière Turquie-Iran où nous remontons une double file de 10km de camions et passons 5h à attendre que les formalités se passent. Les femmes revêtent leur foulard légalement obligatoire et qui va si bien à Agnès.
Nous repartons pour Saint Thaddeus, monastère du XIVè aujourd’hui désaffecté. Nous avons juste le temps de planter nos tentes à côté. Le diner est sympathique mais la fraicheur tombe vite et nous nous réfugions dans les duvets pour une nuit froide. Nous visitons le monastère, ce havre de paix le lendemain matin avant de repartir vers l’Est. 

Mardi 14
La première halte est à Tabriz, grande ville moderne, où nous retrouvons Olivier qui nous rejoint. Nous traversons des hauts plateaux, visitons Ardebil et sa mosquée Sheikh Safir, ses manuscrits et sa collection de porcelaines 

avant de monter au lac Neor pour notre deuxième bivouac. Les paysages sont un patchwork de blonds et de bruns. La nuit est encore fraiche ce qui nous évite la douche.










Mercredi 15
. Longue matinée sur une piste trialisante (les initiés comprendront) qui met les voitures à l’épreuve, dans les pâturages colorés d’altitude. Petit intermède où Jean-Pierre peut exercer son art en mettant une attelle sur le poignet fracturé d'une participante qui a glissé en marchant sur un rocher.



Villages en pisé et yourtes de nomades, ruches. Quelques ennuis mécaniques pour certains mais tout se répare. Après un pîque nique rapide à 2500m d’altitude, retour à la route dans une haute vallée à 1500 m d’altitude. 

Visite de Massouley village accroché au rocher où la terrasse de chaque maison est le toit de celle du dessous, petite bière iranienne au goût de cerise et sans alcool, puis longue descente vers le bord de la Caspienne à Racht pour rejoindre Ramsar par une route de bord de mer encombrée et pénible. Arrivée à l’hôtel à 21h30, ravis de trouver une douche chaude, internet (erratique) et un lit.

Jeudi 16
Anniversaire de Jean-Pierre qui remercie chaudement tous ceux qui lui ont laissé un message sur Facebook pour ses 40 ans auxquels il ne peut répondre. Après quelques courses, ces pains azyme en forme de serpillère, de bons fruits et légumes, des nougats de sésame et au miel d’ici et quelques gâteries, nous longeons la  Caspienne et remontons dans les montagnes de l’Elbo
urz entre la Caspienne et Téhéran. Pâturages plus arides au-dessus de 2000m et jusqu’à 3000m. Les petits villages ont l’eau et l’électricité même si l’habitat est des plus sommaires. Toutes les personnes croisées nous saluent gentiment. Arrivée en fin d’après-midi au bivouac à 2600m d’altitude après avoir passé un col à 2900m. Il fait encore chaud, l’air est sec et clair. La tente plantée, nous inaugurons la douche avec eau tiède et caillebotis. Le moral est au beau fixe.



Vendredi 17
Alternance de pistes et de route dans l’Elbourz, plus à l’Est. 
Versants tantôt arides, tantôt plus verts. Vallées fertiles : blé, riz, légumes, cerises, pêches. Toujours autour de 2000m. Montée à 2 000m pour le bivouac près de sources salées, un petit Pamukale. Le sommet accroche les nuages et nous plantons les tentes dans le nuage, avec un petite bruine, du vent, des pierres et des chardons. Après avoir dépierré et déchardonné l’aire pour les tentes, et pris l’apéritif offert par les belges, nous préparons le diner sur un petit camping gaz en plein vent qui ne chauffe guère.



Samedi 18
20km de piste puis une longue route de 600 km pour aller. Moisson à la faucille et gerbes liées à la main séchant dans les champs.
 Chechme Ali, villa avec un grand bassin alimenté par une source, oasis de fraicheur. Damgan et sa mosquée, ancien temple zoroastre. Ancien caravansérail de la Route de la Soie. 


Grande gentillesse des iraniens toujours prêts à nous parler, nous offrir à boire, nous conduire au magasin que nous leur demandons de nous indiquer. Montée pour le bivouac à la nuit juste avant la frontière turkmène. La soirée est douce, ce qui permet de trainer après le diner.




Dimanche 19

Courte étape de 100km mais longues formalités à la frontière. Attente de 11h à 16h. Puis descente vers Ashqabat, capitale mélange de Disneyland, Las Vegas, Brasilia.


 Grande ville moderne aux larges avenues bordées d’immeubles en marbre, barrières et poteaux de feux de circulation en inox. Et très peu d’habitants. Hotel confortable avant 2 nouveaux bivouacs dans la chaleur du désert.

dimanche 12 juin 2016

Plateaux d'Anatolie

Nouvelle journée de piste de montagne et de route sur les plateaux d'Anatolie et au dessus.


                                         Visite du monastère de Sumela accroché à la paroi


                                                        Une autre façon de voyager


                                                                  Alpages vers 2000m


                                  En regardant vers l'Est, la mer Noire est juste là à gauche.


Descente vers le pique-nique au bord d'une petite rivière


Départ à 8h vers le monastère, puis 100 km de pistes dans la montagne entre 1600m et 2400m d'altitude dans les alpages avec les vaches qui se promènent sur les plaques de neige et les moutons. De nombreux villages avec leur mosquée et leurs maisons aux toits de tôle rouge cerise et vert. 
Pique-nique gastronomique à la courgette crue, à la saucisse sèche.
Après la piste, 300 km de route sur les immenses hauts plateaux d'Anatolie autour d'Erzurum, vers 1800 m avec des cols à 2400 m.  Au loin les montagnes vers la frontière iranienne où nous serons demain.
Nuit à l'hotel à Agri, sans charme au bord de la route mais avec internet, eau chaude et tout le confort avant le premier bivouac de demain en Iran.

Amasya – Maçka Première piste dans l’Est de la Turquie












Briefing du matin à l'hotel, ancien caravansérail

Montée par la route puis par la piste jusqu’à un col à 2400m. Grand beau temps.
Pique-nique au bord d’un torrent.
La voiture se comporte parfaitement sur les pistes de montagne. Grand confort du Toyota.
Même dans les montagnes de l’est de la Turquie, les routes et les aménagements hydrauliques sont modernes. Nous sommes impressionnés par l’ampleur des travaux d’infrastructure réalisés.

La journée se termine dans un hôtel de montagne avec des petits chalets heureusement chauffés.